L’irrigation est essentielle pour obtenir de bons rendements de qualité, mais elle nécessite une gestion rigoureuse pour éviter les manques ou les excès, qui peuvent favoriser les maladies et augmenter les risques de pollution des nappes phréatiques par les fertilisants. Pour optimiser la gestion de l'irrigation, les producteurs utilisent de plus en plus des outils permettant d'estimer l'humidité du sol. Cependant, ceux qui respectent les consignes quant au nombre de tensiomètres installés par unité de surface se heurtent souvent à des valeurs très différentes, rendant difficile l'interprétation et la détermination du moment optimal pour l'irrigation. L’imagerie thermique par drone pourrait remédier à ce problème. Ce procédé repose sur le principe que les plantes en stress hydrique transpirent moins, ce qui élève la température de leur couvert végétal comparé à une plante bien irriguée. Ainsi, la lecture de la température du couvert végétal d’un champ à l’aide d’un drone permettrait d’évaluer rapidement le stress hydrique d’une culture, comme le bleuet nain, et de déterminer la nécessité d’irriguer.

Ce projet est réalisé sous la responsabilité scientifique de Carl Boivin.